« 3e mandat », le tube de l’année en voie de détrôner We’re Happy de Pharrel Williams en Afrique

27 juillet 2015

« 3e mandat », le tube de l’année en voie de détrôner We’re Happy de Pharrel Williams en Afrique

Manifestant opposé au 3eme mandat du président Pierre Nkurunziza à Bujumbura. Crédit: francais.rt.com
Manifestant opposé au 3 mandat de Pierre Nkurunziza à Bujumbura. Crédit: francais.rt.com

Dans l’industrie musicale, une chanson qui fait un grand buzz a toujours connu plusieurs reprises. Tel a été le cas du morceau « We’re Happy » sorti en 2014 par l’artiste américain Pharrel Williams.

La chanson « We’re Happy » de l’artiste musicien américain Pharrel Williams a connu des reprises en audio et vidéo dans les quatre coins du monde. De la grande ville de New York aux Etats-Unis à la petite ville de Beni au Nord-Kivu, les habitants voulaient tous reprendre cette chanson.

« 3e mandat », c’est ce titre dont la première version est sortie à Bujumbura. Une chanson interprétée par la super star Pierre Nkurunziza sous la production du label CNDD-FDD. A quelques jours de sa sortie sur le marché, le tube a été le plus célèbre au Burundi. Cette notoriété a vite traversé la frontière burundaise. Elle a été le son from Burundi le plus diffusé.

Selon les observateurs de l’industrie musicale en Afrique, ce succès en fait le tube de l’année en Afrique, car plusieurs autres artistes célèbres du continent (présidents) voudraient remixer ce morceau. Ils ont sollicité et gagné des contrats au sein de labels sous lesquels ils évoluent pour une éventuelle production et promotion.

Si dans l’industrie musicale, le problème de la piraterie est évoqué par les auteurs et compositeurs qui sont souvent victimes de la piraterie et ne vivent pas de leurs droits d’auteur. De même le véritable auteur de la chanson « 3e mandat » (le peuple) qui a fixé à travers la Constitution les principes et règles pour la reprise de cette chanson n’a pas seulement été victime de la piraterie. Voulant réclamer son droit violé, il a été réprimé et la justice en laquelle il pouvait en principe recourir pour sa protection l’a abandonné à son triste sort. Celle-ci se voyant obligée de protéger le plus haut placé alors que le peuple lui continue à dénombrer ses victimes.

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